Le Père Jerzy PopieluszKo (1/2)
Le Père Jerzy PopieluszKo (1947 – 1984) te crie aujourd’hui :
« Vaincs le mal par le bien ! » (1/2)
C’était sa devise, ce qu’il a crié par toute sa vie et par sa mort, en cette terre de Pologne sous la dictature communiste.
Jerzy est né de parents très pauvres mais très chrétiens. Ils étaient paysans et travaillaient dur pour élever leurs quatre enfants. Leur maison ? Une pauvre cabane composée de deux pièces. Dès son enfance, avant de se rendre à l’école, Jerzy parcourait les 5 km qui séparaient le logis familial de l’église, où il servait la messe chaque matin. C’était par choix personnel. Jésus avait déjà conquis son âme.
Séminariste, pendant son service militaire, un officier le surprend avec son chapelet : « Tu vas me piétiner ça ou je t’écrase ! » Jerzy refuse ; il est roué de coups et jeté au cachot pour un mois. Après plusieurs mois d’hôpital, il écrit à ses parents : « Vous savez, je suis très coriace ! On ne me brise ni par les menaces ni par la torture ! »
Pourtant Jerzy n’est pas un surhomme. Très fragile de santé, toujours fatigué, pas spécialement doué pour les études, plutôt réservé, il ne se distingue pas des autres si ce n’est par sa joie, son sourire continuel et son extraordinaire attention aux autres : il est toujours prêt à aider. Il maîtrise son tempérament vif au point de rayonner la douceur.
Sa force ? Jésus et Marie, la prière et les sacrements.
Son idéal ? Servir Dieu et la Patrie. Servir la Vérité sur Dieu et sur l’homme à n’importe quel prix.
Son modèle dans le ciel ? St Maximilien Kolbe ; parmi toutes, une parole de lui l’a profondément marqué : « Pour rester des hommes libres, nous devons vivre dans la vérité. »
Ses modèles sur la terre ? Le Pape Jean-Paul II et le Primat de Pologne qui l’a ordonné à l’âge de 25 ans : le cardinal Wyszynski, exemple du plus grand courage et de fidélité héroïque alors qu’il dut souffrir durement des prisons communistes pendant 3 ans.
Le jeune Père Jerzy se met au service de tous, sans compter ni son temps ni sa peine. Il est toujours disponible lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de donner le pardon de Dieu. Il est vraiment un Père… Un proche témoigne : « Il parlait à chacun avec son cœur. Il a changé ma vie, ou plutôt il l’a corrigée. Il m’a rendu à Dieu. Comme moi, il y en a peut-être des milliers. Sa parole faisait l’union - il ne divisait jamais. Il nous rendait meilleurs. Il nous apprenait à être responsable et semait en nous la paix. » Un seul regard de lui suffit parfois à bouleverser un cœur, tant il est rempli de l’Amour de Jésus.
On lui confie spécialement les jeunes et le personnel de la santé, qu’il réunit régulièrement, fait réfléchir et prier, qu’il unit entre eux par l’amitié. Avec les jeunes en particulier, il rayonne une joie et une sérénité communicatives. Il aime chanter avec eux, leur faire préparer l’animation de la messe. Il gagne tellement leurs cœurs que volontiers ils se confient à lui et suivent ses conseils. Ainsi, par son exemple, il exerce une grande influence et entraîne vers le bien. Il confectionne aussi de petits tableaux de la Vierge Marie, Reine de Pologne, et en offre volontiers à ses amis.
Or en août 1980 se met en place un mouvement de grève massif, en protestation contre les injustices du gouvernement communiste. C’EST ALORS QU’ARRIVA DU JAMAIS VU ! Le premier dimanche de la grève, à Varsovie, une voiture s’arrête devant l’évêché et il en descend...
A suivre ici… Article publié par le 1er novembre 2009.
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