Benoît XVI, un Pape marial !
Benoît XVI nous parle : un Pape marial ; un discours très important adressé aux théologiens ; la véritable écologie selon Benoît XVI.
Benoît XVI, un pape marial !
Vous le savez, le temps de l’Avent est un temps marial, marqué par la grande fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre. Benoît XVI profite donc de ce temps marial pour nous donner en modèle celle qui a toujours dit oui à Dieu. Le 6 décembre, à l’occasion du deuxième dimanche de l’Avent, il a décrit l’Immaculée comme le « jardin de Dieu sur la terre » aidant l’Église à s’ouvrir à « la grâce qui l’irrigue pour qu’elle produise des fruits abondants de sainteté ». Depuis le début de son pontificat, Benoît XVI montre, comme Jean-Paul II, un grand amour filial envers la Vierge Marie, et conclut très souvent ses homélies par une prière qui lui est adressée. En recevant les évêques brésiliens venus le rencontrer en ce mois de décembre, le Pape a ainsi invoqué avec eux la Vierge Marie, « si aimée et vénérée au Brésil. En elle, nous trouvons, pure et droite, la vraie essence de l’Église et nous apprenons à connaître et à aimer le mystère de l’Église qui vit dans l’histoire et dont nous faisons partie ». Enfin, le 8 décembre, à l'occasion de la solennité de l'Immaculée Conception, Benoît XVI nous a exhortés à nous appuyer sur la Vierge Marie pour devenir des saints : « Demandons à la Vierge Immaculée, reflet de la beauté divine, de nous accompagner sur notre chemin de conversion et dans notre recherche de sainteté ». Alors avec la Vierge Marie, et encordés derrière elle avec notre Saint-Père, « In Altum » !
Le vrai théologien selon Benoît XVI
Le premier décembre dernier, Benoît XVI a donné une homélie très importante aux théologiens. Le mot théologie vient du grec et signifie science (« logos » en grec) de Dieu (« theos »). Les théologiens sont donc ceux qui étudient la science de Dieu. C’est donc une discipline très importante, mais notre Pape est très conscient du fait qu’elle peut passer complètement à côté de son but si elle se contente d’une connaissance purement extérieure de Dieu et du mystère du Christ et si elle ne devient pas foi vécue. A cette connaissance purement extérieure de Jésus et de son mystère qui ne devient pas conversion et foi vécue, Benoît XVI oppose la connaissance intime que les saints ont acquise grâce à leur ardeur d’amour pour Jésus : « il y a, à notre époque, des petits qui ont connu ce mystère. Pensons à Bernadette Soubirous ; à sainte Thérèse de Lisieux (…) ; et aussi aux saints et bienheureux de notre temps : sainte Joséphine Bakhita, la bienheureuse Teresa de Calcutta, saint Damien de Veuster. On pourrait en citer tant ! ». Prions donc, avec notre Pape, pour tous les théologiens et pour nous-mêmes, afin que le Seigneur, conclut notre Pape, « nous donne la grâce d’être tout-petits pour pouvoir être vraiment sages ».
La véritable écologie selon Benoît XVI
Vous avez entendu parler du sommet de Copenhague, qui réunit, en ce mois de décembre, des représentants de 192 pays pour réfléchir à des solutions concrètes visant à lutter contre le réchauffement de la planète. Benoît XVI a profité de l’ouverture de ce grand sommet pour rappeler avec force et courage, le 7 décembre dernier, que la véritable écologie implique d’abord le respect de la dignité de toute personne et de toute vie humaines : « Pour garantir le plein succès de la conférence, j’invite toutes les personnes de bonne volonté à respecter les lois de Dieu sur la nature et à redécouvrir la dimension morale de toute vie humaine ».
Article publié par le 1er janvier 2010.
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